
Quel étrange extrait du dernier conseil municipal laurentin qui, hors contexte, pourrait prêter à sourire, non ?
Mais lors de ce conseil municipal, j’étais présent, et je vais remettre dans le contexte cette phrase, pas si anodine qu’elle nous est présentée.
Traditionnellement à la Toussaint, les maires des communes fleurissent et rendent hommage aux anciens maires disparus.
C’est donc à ce sujet que Michel GHETTI interrogeait Joseph Segura sur cette absence.
Pour tenter de se défendre, Joseph Segura a alors répondu qu’un hommage avait été rendu à Maître Marc MOSCHETTI au travers d’une exposition sur les différents maires laurentins courant de l’année, et a pris le conseiller municipal Marc MOSCHETTI à témoin; Marc MOSCHETTI a alors vivement réagi, car là n’était pas le sujet.
C’est donc lors de cet échange que Michel GHETTI a rappelé que contrairement au maire, lui, se souvient que dès l’âge de 8 ans, avec son père et sa famille, ils assistaient à ces hommages rendus à Saint Laurent du Var.
Saint Laurent du Var a une singularité: ce sont les familles laurentines qui ont conduit au destin de la commune et s’opposer à la mémoire de ces familles, c’est faire preuve d’un profond manque de respect.
Et comme se plaisent nos anciens à le rappeler aux étrangers un peu trop hardis :
DIGO LI QUE VENGON !